São Paulo
Jour 18
Les enfants font une vraie grasse mat' ce matin. De vrais rideaux bien occultants, une clim efficace et silencieuse et même une couverture pour dormir, ça fait du bien.
Ce matin, il pleut. Ciel gris, complètement bouché. Les températures ont carrément chutées. Il fait à peine 20 degrés, cela nous fait une première transition avant le retour.
Direction le musée du fútebal. On petit-déjeune de beignets frits sur le marché devant le stade, sous une tente à l'abris de la pluie. Les garçons sont ravis d'aller voir ce musée, Garance un peu moins. Découverte de l'histoire du foot au Brésil. Dommage que les textes ne soient qu'en portugais. Quelques films sympas. Jeu de tirs au but avec calcul de la vitesse du ballon, les garçons adorent.
Nous décidons d'aller sur l'Avenida Paulista, les Champs Elysées locaux. Quartier des affaires. On passe en taxi dans des quartiers résidentiels sympas mais globalement la ville est très hétérogène. De beaux immeubles alternent avec d'autres en piteux état. Beaucoup de graffitis et de fenêtres murées. Pas très séduits mais il faut dire qu'il pleut.
On prend le métro pour aller visiter la cathédrale. Construite au debut du Xxème siècle, elle est très grande, avec de beaux vitraux mais pas beaucoup de charme. Retour à pied à l'hôtel. Dans une heure direction l'aéroport pour le retour.
Arrivés à São Paulo
Jour 17
Ca sent la fin
Dernier jour à Salvador. Ce soir, on part pour São Paulo.
La mission du jour est de trouver des tissus locaux pour faire des nappes. Idéalement le même tissu que les nappes de la Pousada Santa Clara de Boipeba. Charles, le propriétaire nous a indiqué 2 magasins au centre du Pelougrino. Il y en a en fait une rue entière. Je vous laisse imaginer la joie des enfants à l'idée de faire ces magasins par 35'. On ne trouve pas exactement ce tissus mais 2 se rapprochant et surtout les tissus fleuris si typiques. Ces derniers ne sont pas de super qualité mais serviront à faire une déco brésilienne à la maison.
Ronaldo, notre chauffeur de taxi, revient nous chercher pour aller à l'aéroport. Un stop sur la route à une quincaillerie pour acheter des crochet pour fixer le hamac que nous ramenons. Jorge y Matteus à fond dans la voiture.
Nous sommes bien plus chargés qu'à l'arrivée. En nombre de sacs, pas de soucis mais la grosse valise dépasse les 23kg. Heureusement, ça passe à l'enregistrement. Il faudra rééquilibrer les sacs pour rentrer.
A São Paulo, les taxis sont très règlos. Impossible de monter à 6 dans le même taxi. Obligés de se répartir dans 2 taxis. Romain est mon garde-du-corps.
Ce soir, nous avons rendez-vous à l'hôtel avec Thierry, un copain de promo. Il est marié à une brésilienne et habite à São Paulo depuis 2012. Soirée très sympa dans une churrascaria. Ici on a eu droit à la pastille verte et rouge pour indiquer aux serveurs stop ou encore.
Nuit au Novotel du centre ville, dans un immeuble énorme, au 18ème étage. Ça fait bizarre de se retrouver dans un hôtel standardisé.
Praia do Forte
Jour 16
Journee des chauffeurs de taxi aujourd'hui.
Ce matin, le chauffeur nous a montré une video d'évangélisation. En fonction de la langue, il a la vidéo appropriée sur son téléphone. Professeur de capoeira, version arts martiaux, il nous a montré ses cicatrices. Sa femme, adepte de la musculation, ne mange que des œufs et des pommes de terre. 1/2h de trajet avec lui et il nous a raconté sa vie, photos de sa femme et enfants à l'appui. Il nous a emmené à l'agence de location de voiture.
Aujourd'hui, nous allons à Praia do Forte, à une soixantaine de kilomètres au nord de Salvador. Quel changement. Praia do Forte est une station balnéaire avec pleins, pleins de condominiums de vacances. Seule une magnifique petite église en bord de mer témoigne de son passé. Pleins de magasins de surf. On est fan.
A marrée basse, la mer découvre des rochers formant des piscines naturelles. A faire après la pause déjeuner. Nous goûtons aux beignets locaux à garnir de crevettes et purées inconnues, une pointe de piments. Cela aurait pu suffire à notre repas mais on craque pour des langoustes.
Baignades dans les piscines naturelles. Meilleure séance de snorkeling de notre séjour. Le plus de poissons, la plus grande variété et les plus gros. La plage est superbe, bordés de palmiers et de beaux hôtels en retrait. Ils essaient de préserver l'environnement. Au bord de la plage est installée une association de préservation des tortues marines. Nous sommes allés voir les différents bassins avec 5 espèces de tortues différentes présentes au Brésil mais aussi des requins et des baracudas. Les enfants étaient ravis.
Dernier bain de mer au coucher du soleil, avant notre retour.
Nous rendons la voiture de location à l'aéroport. Notre chauffeur de taxi met de la musique 'rock local'. Jorge Matteo. On fait mine de danser les 5 à l'arrière. Il apprécie et monte le son. Le retour sera festif. Il vient nous chercher demain pour retourner à l'aéroport prendre notre vol pour São Paulo.
Praia do Forte
Jour 16
Journee des chauffeurs de taxi aujourd'hui.
Ce matin, le chauffeur nous a montré une video d'évangélisation. En fonction de la langue, il a la vidéo appropriée sur son téléphone. Professeur de capoeira, version arts martiaux, il nous a montré ses cicatrices. Sa femme, adepte de la musculation, ne mange que des œufs et des pommes de terre. 1/2h de trajet avec lui et il nous a raconté sa vie, photos de sa femme et enfants à l'appui. Il nous a emmené à l'agence de location de voiture.
Aujourd'hui, nous allons à Praia do Forte, à une soixantaine de kilomètres au nord de Salvador. Quel changement. Praia do Forte est une station balnéaire avec pleins, pleins de condominiums de vacances. Seule une magnifique petite église en bord de mer témoigne de son passé. Pleins de magasins de surf. On est fan.
A marrée basse, la mer découvre des rochers formant des piscines naturelles. A faire après la pause déjeuner. Nous goûtons aux beignets locaux à garnir de crevettes et purées inconnues, une pointe de piments. Cela aurait pu suffire à notre repas mais on craque pour des langoustes.
Baignades dans les piscines naturelles. Meilleure séance de snorkeling de notre séjour. Le
Retour à la ville
Jour 15
Chemin du retour vers Salvador. Nous avons d'abord pris le bateau (une quinzaine de personnes à bord) pour un trajet d'un peu plus d'une heure à travers la mangrove. Vu des pirogues sur le rio et des maisons sur pilotis au bord de l'eau.
Arrivés à Valencia, nous avons un peu cherché notre prochain mode de transport ce qui a un peu inquiète Charles qui se demandait bien comment nous allions rentrer. Nous avions le choix entre retourner en bateau à Morro de São Paulo ou le taxi pour aller directement à l'embarcadère. Aidés par des Brésiliens sympathiques dont le gardien d'un petit musée que nous avions visité à Boipeba, nous avons choisi d'aller au plus court et d'essayer de reprendre un bus pour Salvador depuis l'embarcadère.
En arrivant, il y avait justement un bus qui partait. On s'installe, trop contents. On nous fait ressortir, le bus étant annoncé complet. Grosse désillusion. La perspective d'attendre plus de 2h, où même à l'ombre il fait bien 30 degrés, ne nous rejoint guère. Heureusement on a dû plaire à un organisateur qui nous fait remonter dans le bus, il reste juste 6 places, toutes éparpillées dans le bus. C'est parti pour 1h30 de bus jusqu'à Itaparica, puis une demi-heure de bateau jusqu'à Salvador. Un gros bateau coloré transportant cette fois plus de 150 passagers. 6h plus tard, nous voilà revenus à notre pousada.
Pause déjeuner chez Ulysse en terrasse cette fois. Au menu, une nouvelle fois la fameuse Moqueca de camarãos.
Ballade en ville en espérant trouver des tissus Brésiliens mais les magasins indiqués sont fermés le samedi. Il faudra revenir lundi.
Guidés par le bruit des percussions, nous rencontrons une batucada. Trop contents de voir cet autre tradition locale. Un groupe d'une vingtaine de percussionnistes animés par un 'maestre'. On aura eu la chance de découvrir toutes ces traditions encore très vivaces dans cette région.
Visite d'une église et de son impressionnante salle de tous les saints. Statues vêtues de vrais vêtements et très réalistes.
Le saint du jardin est présent.
Apéro en terrasse avec vue sur le port. Cela nous rappelle les toits terrasses sur le Bosphore à Istanbul.
Soirée tranquille à la Pousada. Les enfants se mettent à jour sur le carnet de voyage.
Boipeba (la suite)
Jour 14
Journée tranquille aujourd'hui. Ballade dans le village de Boipeba et visite du jardin potager de la Pousada Santa Clara. Avoir un potager n'est pas courant ici. Nous n'en avons pas vu au Brésil. À se demander d'où viennent leurs fruits et légumes. Nous n'avons vu qu'une plantation de café et une de bananes et pourtant on en a fait des kilomètres à la campagne. Les terres appartiennent toutes à de grands propriétaires terriens. Est-cela qui explique l'absence de potager et même de jardins autour des maisons ??
Dans ce potager, aux carrés délimités de briques, poussent des salades, différentes sortes de basilics, des piments, des aubergines, des ananas, des citrons et d'autres légumes que l'on ne connait pas : de longs haricots, des sortes de blettes, des Berri berris ?? Et des zinnias !! Ce sont les bouquets de zinnias sur les tables de la Pousada qui nous ont amenés à visiter le potager. Tous ces légumes se retrouvent à la table du restaurant.
Passage par le port pour réserver notre billet retour et on file se promener le long de la plage et faire en partie le tour de l'île. Soit directement sur la plage, soit à travers des sentiers ombragés dans la forêt. Pause snorkeling avant de manger. Pas mal de poissons colorés mais les coraux sont morts. L'eau à marée basse est aussi chaude qu'un bain. Pas normal.
Sur la plage, une propriété magnifique appartenant à un francais. Nous avions rencontré son beau-fils à la pousada à Salvador. On a guetté sur la plage si on le voyait mais on n'a pas osé se presenter.
On choisit un petit restau sur la plage. Envahi de français. Incroyable. À croire qu'on s'est tous donné rdv au Brésil. Plus de langoustes, les français à côté de nous ont pris les dernières. On reprend avec plaisir un plat typiquement brésilien : la mouqueca. On a goûté hier soir au crabe et nous régalons d'une mouqueca aux 'camarones' ce midi. Un régal. Le ciel est gris au large et le vent à souffler sur la plage mais nous avons échappé à la pluie.
Retour au village par un petit sentier sablonneux.
Magnifiques couleurs du coucher de soleil. Capirinia les pieds dans le sable avant d'aller dîner à nouveau à la Pousada Santa Clara. Des recettes locales avec un petit twist en plus ou des plats des quartes coins du monde mais toujours exotiques. Beignets de crabe de Louisiane, salade vietnamienne, poisson caramélisé... Tout est délicieux. Charles est content, il mange des pâtes à la sauce tomate et à droit à un dessert (alors que d'habitude on en prend pas).
Boipeba restera un moment fort du voyage. Un paradis qui se mérite mais qui vaut vraiment le coup.
Boipeba
Jour 13
La journée a commencé avec le flux de touristes de Morro. Nous sommes montés à bord d'un puissant bateau à moteur pour faire le tour des plages alentour. Des dizaines de bateaux promènent les touristes pour cette excursion à la journée.
Le transfert de nos affaires dans le bateau a été un peu épique car il faut marcher dans l'eau jusqu'à la taille pour monter à bord et nous étions passablement chargés, même si nous avons laissé des affaires à Salvador. On avait même une boîte de pizza que nous n'avions pas réussi à finir hier soir !
Au lieu de faire le circuit complet, nous resterons sur l'île de Boipeba pour 2 jours.
Premier stop sur un spot de piscine naturelle. Une eau transparente et quelques poissons. Et surtout une centaine de touristes dans l'eau.
Ensuite plein gaz sur un autre spot de piscines naturelles. Vraiment magnifique cette fois. Des nuances de bleus extraordinaires et des rochers qui abritent plus de poissons. Un bar bateau au milieu de la mer. Malheureusement les coraux sont presque tous morts. L'eau est beaucoup trop chaude. C'est impressionnant.
Dernier stop pour nous. Une plage paradisiaque bordée de palmiers, penchés comme sur les cartes postales. On est déjà sur Boipeba. Déjeuner sur la plage avant de débarquer nos affaires au port. Quel plaisir de laisser les autres repartir vers les rues commerciales de Morro et de rester sur Boipeba, beaucoup plus préservée.
En descendant du bateau, on tombe sur le fils du propriétaire de notre pousada qui nous guide dans le village et transporte nos bagages en brouette. Ici pas de véhicules à moteur sauf quelques tracteurs. Les taxis sont des brouettes.
On se repose un peu à l'abris du soleil. On a un peu chauffer aujourd'hui en faisant du snorkelling. On se fait avoir à chaque fois.
On resort pour aller admirer le coucher du soleil sur la plage. La silhouette des palmiers au soleil couchant : juste magique. On sirotent des jus sur la plage. Les enfants se rebaignent avant d'aller manger.
On nous a recommandé le restaurant de la Pousada Santa Clara, tenue par 2 américains polyglottes. On n'est pas déçu. Le cadre est magnifique, l'accueil chaleureux (pas sans nous rappeler nos anciens voisins de Pouilly) et la nourriture délicieuse. Notre meilleur repas du Brésil. On a déjà réservé pour demain soir.
Retour à la Pousada en passant par le village. Tous les gens sont dehors à discuter. Ambiance beaucoup plus détendue qu'à Salvador. Bien contents d'être là.
Morro do São Paulo
Jour 12
Aujourd'hui nous avons pris le taxi, le bateau jusqu'à Itaparica, le bus et à nouveau le bateau traverser le rio pour aller à Morro do São Paulo, une île au sud de Salvador. Le Saint Tropez ou plutôt l'Ibiza local.
Nous n'y passons qu'une nuit.
Des boutiques et restaurants longent les 2 premières plages sans discontinuer. Le week-end, c'est grosse fiesta le soir.
Notre pousada est sur la plage numéro 3 un peu moins bondée.
On pose nos affaires et on se fait un restau avec vue sur mer. Ici, la langouste est très répandue. On ne se prive pas mais elles ne valent pas les langoustes bretonnes.
Ballade sur la plage numéro 4. Magnifique, bordée de palmiers. De très beau hôtels. La mer est haute, on peut donc pas profiter des piscines naturelles mais l'eau est délicieuse, presque trop chaude.
On en profite pour faire un Pri de shopping. Des t-shirts de surfeurs pour les garçons et des maillots de bain pour les filles. Et oui, ça y est. J'ai mon maillot brésilien, mais plus couvrant que la majorité des maillots ici. Pas sûre que je puisse le porter en France. La température risque de monter trop fort pour la Bretagne. Chez nous, sans vis-à-vis, ça devrait aller. C'est drôle comme au Brésil toutes les filles, grosses ou pas grosses sont en string mais jamais seins nus.
Dîner à la chandelle, les pieds dans le sable.
Piscines naturelles
Jour 11
Nouveau petit dej extraordinaire à notre pousada. Des recettes différentes de la veille sauf les gaufres et le Nutella car le propriétaire a remarqué que les enfants en raffolaient.
Celui-ci nous indique un nouvel objectif de ballade avec cascades à la clé. Cette fois, la rando part du village de Lençois. Le village est très joli, plein de maisons colorées et des rues pavées.
Nous traversons la forêt à pied et observons comme d'habitude de gros, très gros lézards et cette fois une grosse chenille (au moins 5-6 cm), noire, jaune et rouge. Hier au sommet de la montagne, nous en avions vu une, noire avec des pics jaune fluo. Certains lézards sont si gros que leur queue laisse une trace sur le chemin.
Cette fois, nous débouchons sur une cascade très étalée sur laquelle on peut faire du toboggan. Des rochers sur le côté permettent de sauter. Le summum du divertissement pour les enfants. Même Charles sautent de plus de 3 mètres. Moi, je m'occupe d'immortaliser les sauts et ça me suffit. Plein de piscines naturelles et de trous d'eau. L'eau est comme les jours précédents couleur ambre (c'est plus chic que de dire marron). La couleur est due à sa teneur en fer et à la décomposition des feuilles mais elle est très propre.
Dur, dur de quitter cet endroit si ludique mais la route du retour pour Salvador nous attend. Presque 6h de ligne droite. Cette fois, cela ne nous amuse plus beaucoup mais cela valait le coup. On a adoré ces 2 jours 1/2 à la Chapada Diamantina.
Les cascades
Jour 10
Ce matin, nous avons eu droit au meilleur petit déjeuner du Brésil. Sucré, salé... Tout fait maison. Des spécialités de plein de pays différents, des jus et des fruits délicieux et summum pour les enfants : gaufres au Nutella à volonté. Le tout dans un cadre ancien superbe.
A la table du petit déjeuner, il y avait aussi un anglais, une brésilienne de Rio et un français... de Lyon. Nous lui avons proposé de profiter de la dernière place restante dans notre voiture pour faire le tour des cascades de la région. Il travaille dans l'humanitaire depuis 12 ans. Il a beaucoup voyagé, surtout en Afrique et à Haïti.
Première destination de la journée : la cascades Mosquitos, qui ne veut pas du tout dire 'moustiques' mais petits diamants. 15 km de piste pour y accéder. C'est un peu long mais ça vaut le coup. Nous la découvrons d'abord depuis un belvédère, au moins 20 m de haut et un bon débit alors que nous sommes à la fin de la saison sèche. Un chemin, très agréable à travers la végétation, nous permet d'accéder jusqu'en bas. Sur le chemin, nous croisons un énorme lézard. D'en bas, c'est une merveille. La cascade est entourée de très hautes falaises. On enfile nos maillots et l'on peut se glisser derrière la cascade. Très sympa. Il faut remonter, même pas mal. Charles se débrouille comme un chef. 15 km de piste, le retour.
Pause déjeuner dans un restau au kilo en bord de route. Pratique et rapide. On descend cette fois jusqu'au Pozzo del Diablo en suivant la rivière sur les rochers. Encore une grande cascade, moins haute que la précédente mais qui se déverse dans un grand bassin naturel avant de se réduire dans une gorge étroite. L'eau est chargée en minerai, dès qu'il y a un peu de profondeur, elle est complètement noire. Impressionnant quand il faut traverser le bassin pour passer sous la cascade. Romain et Matt sautent de plus de 6m de haut. Les autres d'un peu moins haut !
Il ne faut pas traîner pour remonter car avant 5h nous devons être à l'entrée du parc national pour pouvoir monter admirer le coucher de soleil du sommet d'un canyon. Nous ne sommes pas les seuls à connaître ce filon (alors que nous étions presque seuls aux cascades). Il faut à nouveau monter cette fois pour atteindre le sommet. La végétation est très originale : des cactus et autres merveilles inconnues poussent sur les rochers. La vue est superbe, comme dans les grands cantons américains. Garance, Nathan, Romain et Matt font Superman au-dessus du vide. Photos à venir.
Le soleil se couche et la pleine lune se lève. Quelle chance nous avons d'être là.
Retour à la Pousada à la nuit tombée. Nous ressortons dîner au même restaurant que la veille tellement nous avons apprécié, la serveuse, très gentille est contente de nous revoir. Nous fêtons l'anniversaire de notre compagnon de route.
En route pour Lençois
Jour 9
Ce matin, nous avons pris la route pour Lençois. Matt avait récupéré la voiture de loc hier soir avec Romain après le concert. Ils ont au passage été témoins d'une course poursuite musclée sur l'autoroute.
La route est plus facile que prévue. Beaucoup de camions mais la route est en bon état. Plus de 400 km dans des paysages qu'on imagine bien en Australie. Des grandes lignes droites au milieu de la pampa. Des très beaux spécimens de cactus, grands comme des arbres. Des fermes perdues au milieu de nulle part. Parfois plusieurs dizaines de kilomètres sans croiser un village et tout d'un coup quelqu'un qui marche au bord de la route.
En arrivant dans la Chapata Diamantina, nous prenons directement une piste pour rejoindre la gruta azul. 12km de piste, couleur ocre. L'aventure. La piste est inondable à la saison des pluies mais bien sèche pour notre passage. Nous passons à côté d'une plantation de café.
Arrivés sur place, c'est beaucoup plus organisé, fini l'aventure. Tout est payant. On visite une première grotte, un peu sombre, rien d'extraordinaire. On se baigne un peu plus loin au milieu des poissons qui viennent nous chatouiller et visitons la deuxième grotte avant de partir. Beaucoup plus sympa. Des cactus descendent le long de la falaise. Indiana Jones n'est pas loin.
Il faut se décider à rejoindre Lençois avant que nos chambres ne soient données à quelqu'un d'autre. Les 12 derniers kilomètres sont cette fois jonchés de nids de poule. Incroyable qu'ils ne réparent pas.
Arrivée à Lençois juste avant le coucher du soleil. De magnifiques paysages. Notre nouvelle chambre d'hôtes est dans une maison ancienne de la ville, très sympa. Beaucoup de charme.
Dîner en ville. Ambiance plus détendue qu'à Salvador, même s'il y a tout de même des policiers dans les rues. Restau très sympa. Serveuse très bavarde mais qui ne parle que portugais. On a pas tout compris.
Journée typique à Salvador
Jour 8
Passage par le marché aux poissons en extérieur pour cause de rénovation. Bonjour les odeurs sous cette chaleur. De très beaux spécimens. Des crevettes déjà décortiquées. Des crustacés en sachet dans leurs coquilles. Pratique mais mieux vaut ne pas se laisser tenter avec cette chaine du froid inexistante.
Nous poursuivons avec le marché Sao Joaquin, le plus grand marché du Nord Este. Du sec et des fruits et légumes.
Nous prenons le bus pour une fois. Direction l'église miraculeuse de Don Bonfim. Les grilles d'entrée sont couvertes de rubans multicolores accrochés ici pour faire des vœux. Nous sommes à l'autre bout de la baie et observons Salvador de l'autre côté : les grands buildings, la vieille ville et les favélas.
Une pause glacée et direction la plage. Une plage non pas réservée aux salvadoriens mais fréquentée uniquement par eux. Nous sommes les seuls touristes. L'eau est très claire et propre. Un vrai plaisir avec cette chaleur. Déjeuner les pieds dans l'eau.
Retour en bus. Nous nous arrêtons au Mercato Modelo sans grand intérêt.
Ballade dans la vieille ville. Ce soir, les couleurs sont éclatantes. Des maisons anciennes roses, vertes, bleues, jaunes...
Matt en profite pour passer chez le barbier. Boutique très rétro. Le barbier s'est présenté aux élections locales. Il a son effigie avec l'ex-président et la présidente du Bresil sur une affiche qu'il est très fier de nous montrer. Il est aussi très calé en foot et connais beaucoup de joueurs français (anciens et actuels).
Garance se fait faire une tresse colorée dans la rue. Très jolie.
Nous laissons les enfants à la chambre d'hôtes pour aller assister à un concert de jazz au MAM. Excellent. Très très bon moment en bord de mer, accompagné d'une bonne caipirinia.
Salvador
Jour 7
Levés très tôt ce matin (6h ça pique un peu) pour aller prendre l'avion pour Salvador. Il fait beau a Rio mais il pleut en arrivant à Salvador. Décidément cela devient une habitude : l'arrivée dans une ville sous la pluie. Paraty, Rio et maintenant Salvador, à chaque fois il pleut pour décharger les bagages.
Arrivée dans notre chambre d'hôte. Mieux notée sur Tripadvisor mais beaucoup moins de charme que celle de Rio. Plus proche de la façon de vivre des vrais brésiliens. De toute façon, on le sent tout de suite la ville à l'air très authentique, pleine de traditions. Par contre, les propriétaires eux sont français et italiens. Il y a énormément de touristes français partout au Brésil. Incroyable ce que les français voyagent, on trouvait déja qu'ils s y en avait trop à Bali.
Déjeuner typique. Cette fois, on a atteint les gouffres de la diététique : riz, frijoles, purée, frites et pommes de terre grillées au cours du même repas. Juste quelques rondelles de tomate pour se donner bonne conscience et des jus de fruits frais, ça compte.
Pause à la chambre d'hôte en attendant que la pluie cesse. Les enfants font le carnet de voyage et écrivent des cartes postales.
Sortie dans la vieille ville. Plein de maisons colorées, passablement défraîchies mais plein de charme. Restauration en cours. Souvenirs de La Havanne sans les américaines. Des églises partout. A Salvador, il est possible d'aller à la messe tous les jours dans une église différente pendant un an.
Visite d'un ancien couvent franciscain. Une statue du Christ descendu de la croix dont les perles de sang sont faites de 2000 rubis. Très réaliste.
Pause chez le glacier, 'La Porte', un francais installé au Brésil, quasi que des français en terrasse.
Visite de l'église la plus connue de Salvador, pour son intérieur couvert d'anges et d'or. Ultra richement décorée.
Achat des rubans, d'une autre église miraculeuse. Se portent au poignet après avoir fait un voeux. Quand le ruban tombe, le voeu est exaucé.
Rues très animées mais très surveillées par la Police.
Ce soir, on dine rapidement a la chambre d'hôtes après être passés à la boulangerie et on resort pour admirer les écoles de capoeira qui s'entrainent. Spectacle impressionnant de ferveur et de partage. Dommage que l'on ait pas le droit de filmer ou prendre des photos. Vraiment un super moment. Les uns chantent et jouent de la musique pendant que deux d'entre eux 's'affrontent' en rythme sur la piste. Des jeunes de 7 à 77 ans et une forte hiérarchie, avec le maitre qui dirige la musique ou les combats. Tous portent les couleurs de leur club.
Salvador est dans le même fuseau horaire que Rio mais il y a und heure de décalage horaire. Bizarre.